L’internationalisation est-elle possible pour un cabinet d’avocats ?
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Même si la plupart des cabinets d’avocats traitent des affaires relevant du droit national, certains agissent aussi à l’étranger. D’ailleurs, il existe même un droit international, qui encadre les relations transnationales. Mais l’internationalisation d’un cabinet d’avocats est-elle réellement possible ?
Le droit international : la justice au-delà des frontières
Le droit international régit les relations entre les États et/ou les organisations internationales (droit international public), et entre les personnes privées ayant des nationalités différentes (droit international privé). Ce droit spécial est constitué de divers traités, conventions, accords et protocoles internationaux, ratifiés par plusieurs États. Les lois de l’Union Européenne en sont un parfait exemple !
Par ailleurs, le droit international relève aussi bien du droit public que privé, puisqu’il intervient entre autres sur les sujets suivants :
- Méfaits accomplis par une personne privée à l’étranger.
- Commerce et affaires à l’international.
- Conflits armés, guerres.
- Activités spatiales.
- Mers, océans et fonds marins.
Dans ce contexte, il existe plusieurs instances judiciaires transnationales, ayant compétence pour traiter des affaires de droit international : la Cour internationale de justice, le Tribunal international du droit de la mer, la Cour pénale internationale, plusieurs Tribunaux pénaux internationaux, etc.
Ainsi, le droit international montre qu’il est tout à fait possible pour un cabinet d’avocats d’internationaliser son activité.
Internationalisation juridique : les éléments à prendre en compte
Bien sûr, l’internationalisation d’une société juridique nécessite plusieurs prérequis et adaptations.
D’abord, comme pour tout domaine juridique, les avocats doivent parfaitement maîtriser le droit international. Puisque ce dernier est particulièrement vaste, il est préférable de se spécialiser dans une branche particulière, comme le droit international humanitaire, le droit commercial international ou encore le droit de la mer.
Ensuite, pour fournir les meilleures prestations possibles aux clients, l’internationalisation nécessite un service de secrétariat multilingue. Le minimum est de pouvoir parler la langue de votre pays, mais également l’anglais (considérée comme la langue internationale par excellence), voire les langues des pays dans lesquels vous intervenez.
Enfin, internationaliser un cabinet d’avocats signifie également d’avoir des bureaux dans plusieurs pays. Pour cela, deux options sont envisageables : ouvrir votre propre bureau à l’étranger ou vous associer avec un cabinet juridique local. Avoir des antennes nationales permet de :
- Faciliter les relations avec les pays concernés.
- Mieux connaître le contexte local.
- Développer un réseau international.
- Fournir un meilleur service aux clients.
Comment gérer les clients internationaux ?
L’internationalisation d’un cabinet d’avocats représente un réel challenge en matière de gestion. Entre autres, la gestion des clients et prospects doit être irréprochable. À cet effet, il est notamment intéressant de centraliser tous les appels entrants, quelle que soit leur provenance, auprès d’un seul standard téléphonique. De cette façon, les interlocuteurs peuvent joindre votre cabinet d’avocats à un seul numéro personnalisé et les appels sont redirigés selon l’objet de la demande. Cette approche est plus simple pour l’appelant, mais également pour vous !
En effet, en confiant votre standard téléphonique à une secrétaire professionnelle, vous pouvez consacrer votre temps de travail à vos clients et ne prendre que les communications qui vous intéressent. Et pour réduire vos coûts, le mieux est d’opter pour un service de secrétariat à distance multilingue. Dans cette optique, bureau24 vous propose un télésecrétariat international disponible en 5 langues : français, anglais, espagnol, allemand et italien. Ces natives accueilleront vos clients dans leur langue, pour un service optimal !
Conclusion
Ainsi, un cabinet d’avocat peut tout à fait envisager une internationalisation, à condition de prendre certaines précautions.